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A la rencontre
de Rebecca

Je suis la fille de mon père Richard Bonvin de Chermignon et de ma mère Elise Marie née Luisier de Saillon. J’aurais pu être plein de choses : avocate, secrétaire, détective privé, mais j’ai choisi d'être comédienne. À la grande déception de mes parents qui voulaient que je fasse un "vrai métier" : vigneronne, œnologue, caviste. Enfant unique et solitaire, j’ai vécu avec les loups - bon, ça, ce n’est pas vrai. Mais j’aurais pu. Petite, j’étais sauvage, je parlais aux arbres, je voulais dormir avec les chiens, j’avais du mal à interagir avec les autres.

Mes parents, fervents croyants et pratiquants de l'église catholique intégriste, m'ont élevée dans le respect de Dieu, qui voyait tout, entendait tout, et me corrigerait si je n'étais pas sage. Je priais pour que la Vierge ne m'apparaisse pas. Depuis mon enfance, j'ai toujours eu des amis imaginaires dont "Invisibilette", qui, je sais aujourd'hui, était ma guide. J'avais des ressentis très forts que j'ai longtemps refoulés. À l'adolescence, j’ai compris que je plaisais aux garçons et j’ai pensé que c’était un bon moyen de m'intégrer au groupe. Mauvaise idée, la séduction n’est pas le meilleur lien social, surtout si jeune. Mais c’était l'option que j'avais choisie. J'ai demandé à mon amie "Invisibilette" de me laisser tranquille, pour que je puisse enfin avoir de vrai.e.s. ami.e.s.

J’ai pris mon courage et ma lâcheté à deux mains, j'ai avancé. Puis vint le moment où même le théâtre, mon refuge, devenait un terrain pour la quête de reconnaissance, de réussite. Je suis partagée entre la liberté et les chaînes. Quand j'ai eu un enfant, mon seul souhait était de lui offrir la liberté, de faire ce qui surgissait en lui. Je n'ai peut-être pas tout fait juste, mais je sais que je ne lui ai pas retiré son imagination, sa soif de liberté.

À force de faire la sourde oreille, on n'entend même plus les intuitions les plus naturelles et on commence à se heurter à des murs, sans comprendre pourquoi. Plus le temps passait, plus je m'enfonçais dans la tristesse et la mélancolie, alors que j'ai un caractère tellement joyeux. Faire un métier de passion tout en éprouvant une frustration constante était tellement culpabilisant. Finalement, à force de me heurter à mes propres murs, de frôler la mort dans un quartier de Paris, un éclair de lucidité s'est allumé. J’ai reconnu que c'était ma responsabilité de me secourir, maintenant ou jamais.

Aujourd'hui, je trouve beaucoup de sens à être cette liaison entre le monde spirituel et le monde de la matière. C'est vraiment gratifiant pour moi de jouer ce rôle d’intermédiaire entre ces deux mondes.

Un stage de transe cognitive auto-induite avec Corine Sombrun a ouvert un espace de clairvoyance. J'ai pris la réalité en pleine face et ma lucidité est revenue. J’ai dit stop à tout : plus de boulot, plus de chéris, plus de rien. Lentement mais sûrement, tout s'est mis en place. Je me suis tournée vers la médiumnité en intégrant l'école Fréquences à Neuchâtel et en travaillant avec la dimension spirituelle, cherchant à retrouver confiance en mes ressentis, à laisser revenir ces sensations que j'avais repoussées. Reprendre sa joie !

Aujourd'hui, je me sens sur le bon chemin, et chaque jour est une nouvelle étape vers une vie en harmonie avec moi-même, en connexion avec le monde spirituel, en paix avec mon passé, et en présence avec mon futur.

Au début, je n'avais pas envisagé de proposer des séances, mais en voyant comment cela aidait mes amis et leurs proches, j'ai senti que c'était important, que cette pratique divine apportait souvent de la paix et de la guérison. Les défunt.e.s nous permettent de faire la paix avec eux et surtout avec nous-mêmes.

Chaque séance est également un pas de plus vers l'acceptation et la connexion avec moi-même. Et à chaque consultation, le canal de communication s'ouvre un peu plus. C'est un peu comme dans n'importe quel sport : plus on s'entraîne, plus on s'améliore.

 

Aujourd'hui, je trouve beaucoup de sens à être cette liaison entre le monde spirituel et le monde de la matière. C'est vraiment gratifiant pour moi de jouer ce rôle d’intermédiaire entre ces deux mondes.

Ma démarche est sérieuse, mon approche est authentique, mon énergie est joyeuse. J'offre une expérience unique, où le sérieux se mêle à la légèreté, où le spirituel se joint au tangible, dans un mélange harmonieux qui inspire et éclaire ceux qui croisent mon chemin.

Je continue à me produire et à créer des spectacles, car je crois que la vie n'est pas une seule facette : elle est multiple. Et il paraît que nous sommes des êtres illimités ! Youpi !

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