Ensemble, allumons une petite étincelle !

Souvent, ce dont nous avons besoin, c'est d'une petite étincelle pour que le feu prenne et nous pousse à agir. Pour moi, une séance de contact, c'est ouvrir une porte vers le monde spirituel, permettant ainsi de reconnaitre que la matière est la seule barrière qui nous sépare de nos défunt.e.s que ces dimensions diverses sont bien là, tout autour de nous. Les messages que nous recevons de nos défunt.e.s ou de nos guides sont là pour nous guider à ce moment précis de notre vie, nous apportant ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour avancer. La canalisation offre une guérison spirituelle, nous aidant à reconnaître notre être vibratoire. C'est simple, c'est apaisant, et cela peut nous porter vers l'avenir. Ensuite, c'est à chacun de choisir de faire le travail pour entretenir cette flamme. Mais en croyant en ce processus, vous vous ouvrez déjà à de nouvelles possibilités.

C'est fou quand même, pourquoi faut-il toujours être au plus bas pour réaliser qu'on est pas bien du tout ? Pourquoi attendre d'avoir la tête dans le sac pour se dire qu'il est peut-être temps de faire quelque chose ? Je faisais mon métier de passion, j’avais des amoureux, des ami.e.s, un fils trop cool, mais j’étais toujours dans l’angoisse et le deni. Les gens autour de moi ? N'en parlons pas, tous névrosés à déposer leurs soucis sur moi comme si j'étais une boîte aux lettres ! Alors, j'ai cherché un exutoire. La drogue, l'alcool ? Pas ma came. J'ai opté pour la course à pied. Ouais, je me disais, dans la nature, ça me ressource. Ça fait du bien, vraiment, mais bon, entre nous, courir, c'est bien, mais ça ne résout pas tout.

T'as beau te reconnecter avec ton souffle, réactiver ta respiration, entre deux courses, y a toujours un truc qui cloche. J'ai tenté le psy, mais il était aussi déprimé que moi. La religion ? Trop culpabilisant. Et puis un jour, j'ai décidé de jouer ma dernière carte : un stage de transe auto-induite avec Corinne Sombrun et son équipe de médecins, chercheurs, c’est du sérieux, c’est pas le stage de chaman qui courent nu dans la fôret avec des tambours. L'arrivée là-bas ? Un sacré choc. Je vois que je ne suis pas la seule à être dans un chemin tortueux les séances de transe ? j’étais perplexe, je n’arrivais pas à me laisser aller, j’avais l’impression de faire des impros sur le lâcher prise. Un truc de dingue, les gens hurlant comme des loups ou des guépards, c’était la jungle. Et bien le jour ou j’ai lâcher, et bien Hurler comme un loup, ça t'ouvre les yeux sur le monde, crois-moi. Faire des trucs fous, ça te sort de cette torpeur de gens bien pensants. Et ça te rend sacrément lucide et ancrée ! Wahou, c'est uniquement moi qui me met dans la merde. Je suis responsable de moi. Oui, bon, ça on le sait, mais non, non, on remet trop sur les autres.

Je suis rentrée chez moi et là, la claque. J'ai réalisé tout le chaos que j'avais laissé s'installer dans ma vie. J’ai bouclé mes derniers dossiers tant bien que mal. Et. J'ai tout stoppé : mon métier de comédienne, ma vie amoureuse. Je sens que je dois tout arrêter et reprendre de zero si je veux continuer à être utile à moi-même et au reste du monde.

Mais je me sentais fragile, j'avais besoin d'un soutien. Sans trompette, sans éclair divin, je me suis inscrite à l'école de médiumnité. Peut-être que ça va me réaligner les neurones et me donner des pensées plus funky sur moi-même. Parler avec les défunts ? À ce moment-là, c'était loin d'être ma priorité. Mais bon, pourquoi pas, hein ?

De toute manière, plus rien ne m'intéressait, j'avais perdu le goût à tout. Alors, j'ai décidé de me lancer. Je me souviens, au premier cours, j'étais contente mais sans plus. On était touxtes là, avec le même objectif : se reconnecter avec soi, avec l'univers. J’ai même eu droit à un petit signe de ma grand-mère décédée. La directrice me transmet le message, que ma grand-mère était ravie que je sois là. La preuve ? La bague de ma grand-mère que je portais pour la première fois ce jour-là, et ça, personne n'était censé le savoir ! Je suis sortie de là, à la fin de la journée, j’ai vu un panneau des CFF, « Suivez vos guides », ok si on en croit la légende, les synchronicités c’est le début de l’aventure.

Bon, comme tout, c'est un chemin, c’est du boulot. Un jour ça va, un jour ça va pas. Mais j'avais enfin de l'espace pour réfléchir à ce qui comptait vraiment pour moi. Les exercices de méditation, de connexion, de visualisation, c’est à apprivoiser. Petit à petit, jour après jour, j'ai avancé. Même si au début, méditer, c'était un peu comme descendre une piste noir de ski en tong. 10 minutes de méditation ? Autant dire 10 secondes d'apnée dans un océan de pensées. Mais j'ai persévéré, calmant mon mental, apaisant mon corps. J'ai aussi fait des rencontres dingues ou retrouvé des amitiés qui m'ont aidé à voir les choses sous un autre angle, à suivre mes intuitions, mes envies spontanées.

Quand on arrête de se juger, on libère l'espace pour ce qui peut émerger, et là, des choses se produisent. J'ai commencé à pratiquer des rituels, des actes magiques pour moi, pour ressentir cette vibration intérieure. Des gestes spontanés, comme ces respirations profondes, presque hyperventilantes, qui me plongeaient dans un état de conscience profonde. On m'a alors parlé de la respiration holotropique, une technique pour atteindre des états de conscience modifiée, et je le faisais instinctivement. Parce qu'à un moment donné, on sait instinctivement ce qui nous fait du bien.

Mais c'est vrai que cette semaine de transe avec Corinne Samba a été le déclic. Ce n'était pas transcendant immédiatement, mais petit à petit, tout a commencé à se mettre en place. Ce n'est pas compliqué, mais cela demande un travail sur soi pour mieux se connecter à son essence, et donc mieux se connecter avec les autres. Et puis, les contacts avec les défunts sont arrivés, sans tambour ni trompette, mais dans une douceur empreinte de joie.

À l'époque, j'avais eu quelques expériences avec des défunts, mais cela ne m'intéressait pas vraiment, car je ne savais pas quoi en faire. Maintenant, je réalise que le monde matériel peut nous aider, mais que pour l'invisible, le monde spirituel a son rôle à jouer. Il renforce notre foi en nous-mêmes et en eux, et souvent nous offre ce petit coup de pouce qui vient compléter le tableau. Nous sommes faits de matière et d'énergie, donc il est important de prendre soin des deux.

Alors, je me remercie d’avoir repris les rênes de ma vie en main, d’avoir ouvert mon cœur mon esprit à autre manière de respirer la vie. Nous sommes touxtes capable de nous ouvrir à de nouvelles réalités, à continuer notre chemin avec un accompagnement invisible pour les yeux mais necessaire pour notre être. C'est une beauté douce et juste qui s'offre à nous.

Quant à demain, je ne peux prédire l'avenir bien que…,  mais avec l’équipe céleste je ne peux que faire confiance à ce qui s’offre à moi.

La seule personne que j'ai toujours cherché à convaincre, c'est moi-même. Convaincre que je peux être ce que j’ai envie, que mes aspirations sont réalisables et que mes capacités sont à la hauteur. Je suis ma propre juge, celle qui peut autant me décevoir que me surprendre. Les autres, ils sont là, certes, mais en bonus, une cerise sur le gâteau de ma propre conviction. On peut être félicité par les autres, mais rentrer chez soi et se sentir minable. Nous sommes notre meilleur allié.

Rebecca, mai 2024